Ce produit n'est pas considéré comme dopant mais il est interdit pour les coureurs cyclistes!

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Lance Armstrong, Alberto Contador, Marco Pantani, Jan Ullrich ou encore Richard Virenque... Dans l'histoire du cyclisme, la liste des coureurs qui ont été confondus ou qui ont admis avoir été dopés est longue. Si bien que le dopage est un sujet récurrent, une arlésienne dont le cyclisme à bien du mal à se défaire. Associé à ce mode de triche caractéristique depuis des années désormais, le vélo a durablement été sali, même si d'édition en édition, le Tour de France se prétend toujours plus "propre".

Préparation physique, récupération, produit anti-fringale ou "booster", mais aussi médicaments contre des blessures ou des pathologies, les produits et compléments administrés aux sportifs sont pourtant devenus incontournables, sans qu'ils soient pour autant illégaux. Mais ils attirent toujours sur eux la suspicion. Et dès qu'une de ces solutions est publiquement évoquée, la toile s'enflamme. 

Récemment, c'est le tramadol qui est revenu dans les discussions. Un antalgique codéiné qui a été placé sous surveillance par  l'Agence mondiale antidopage (AMA) dès 2012, sans pour autant être formellement interdit par cette instance. 

"Pas de violation des règles antidopage"

L'antidouleur, qui se prend par le biais de comprimés, est pourtant banni du monde du cyclisme. Nairo Quintana (Arkéa-Samsic) lui-même en avait fait les frais lors du dernier Tour de France, après avoir été contrôlé positif à deux reprises. Si le tramadol n'est pas sur la liste des produits interdits par l'AMA, le coureur colombien avait été sanctionné par l'UCI (Union Cycliste Internationale) et exclu du classement général. Pourquoi ? L'UCI a banni le tramadol de toutes les compétitions cyclises en 2019, estimant que le potentiel addictif du produit n'était pas compatibles avec le vélo et que les effets secondaires (dont les risques de somnolence) majoraient le risque de chute.

Il y a cependant un vrai flou autour de ce médicament. Car en sanctionnant Quintana, l'UCI avait précisé qu'il ne s'agissait pas de "violations des règles antidopage", mais bien "d'infractions au règlement médical" propres au cyclisme. Le Colombien a depuis vu son appel rejeté par le tribunal arbitral du sport (TAS) en fin d'année dernière.

En France, le tramadol serait utilisé par des millions de personnes. En 2017, on estimait qu'il y avait un taux d'utilisation s'élevant à 11,7 doses journalières pour 1000 habitants.



source https://www.linternaute.com/sport/magazine/3146411-article/
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